Don't undress; that's just the context.

Je vis ma vie comme une chanson de trois minutes
Londres est la musique sur laquelle j'écris,
Le rythme à la base de mes chansons
Et je danse et je danse et je danse
Mon corps serré contre ton corps.

J'ai mal à la tête le matin et c'est encore pire le soir
Quand les guitares se taisent et que les lumières s'éteignent,
Que la foule rentre chez elle et qu'on est seuls
Et je cours et je cours et je cours
Pour revivre dehors.

Il y a ceux qui baisent plus qu'ils ne sont amoureux
Et ces gens-là bien souvent finissent par détruire
Ceux qui ne baisent qu'en aimant,
Et je t'aime et je t'aime et je t'aime
Comme si tu m'aimais encore.

Il y a cette chanson, comme une rengaine dans ma tête
Qui me rappelle ces jours où je m'endormais
A tes côtés au bord de la Tamise,
Et je cherche et je cherche et je cherche
Afin d'y trouver de l'or.

J'ai beau repenser à nos jeunes années qui s'envolent
Je ne vois rien que la fumée d'un incendie
Ou d'une cigarette mourante,
Et je bois et je bois et je bois
Londres embrase mon corps.

Le rêve terminé, le jour se lève et je ferme les yeux
Pour ne pas oublier ton regard et ta peau
Il n'y aura pas de ce soir
Car je meurs et je meurs et je meurs
Avec le dernier accord.