Darling
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 teacher says that I've been naughty

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Abigail M. Savage
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Abigail M. Savage


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MessageSujet: teacher says that I've been naughty   teacher says that I've been naughty EmptyDim 15 Fév - 5:53

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© Paradise

« Je t'aime pour ce que je ne suis pas, pas pour ce que j'ai déjà. »
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    Big Ben affichait cinq heures du matin passées lorsqu'Abigail Savage, talentueuse chanteuse et compositrice arriva sur les rives de la Tamise. Pour tous les londoniens, c'était une soirée comme une autre mais pourtant, un événement anormal avait attiré l'attention de tous ceux que la jeune brune avait croisée. En effet, c'était la première fois depuis la sortie du nouvel album de son groupe, Desperate à la mi janvier, qu'Abigail pointait le bout de son nez dehors. Bien qu'elle avait fait la tournée promotionelle, c'était la première fois qu'elle sortait, seule. Le seul but de cette soirée était de se fondre dans la foule pour oublier le monde qui l'entourait et depuis un moment déjà, à savoir neuf longues années. Neuf ans s'étaient écoulés depuis la sortie de son tout premier album, Sensitive Poison. Bien qu'elle avait gagnée en assurance, la brune restait cependant trop soumise aux ordres donnés par sa maison de disques, ce qui venait d'ailleurs de provoqués les critiques négatives pour le dernier album. Alors qu'elle désirait un album plus personnel, Abigail fut contrainte de sortir quelquechose de plus tendance. Il fallait vendre, c'était ce qui comptait. Tanpis pour les états d'âme de la chanteuse, comme on l'avait souvent menacés "il est très facile de te remplacer dans ce métier, surtout maintenant que tu arrives au cap des 30 ans".

    Rien qu'en repensant à cette conversation avec le directeur artistique de sa maison de disques, Abigail secoua la tête. Mais bon, il fallait avouer qu'elle n'avait pas à se plaindre. Son disque avait peut être reçu un mauvais acceuil de la part des critiques, mais il se vendait plutôt bien. Ce n'était pas le niveau atteint par Hysteria, le troisième album, mais cela restait honorable et cela permettait par la même occasion au compte banquaire d'Abigail de grossir un peu plus. Evidémment, elle n'était pas si riche que ça mais elle avait amplement pour vivre pendant un moment si du jour au lendemain, elle décidait de tout stopper. Ainsi donc, elle était tranquillement entrain de marcher le long de la Tamise, alors que comme tout bonne star, elle aurait très bien put se faire déposer par un chauffeur. Mais contrairement à la réputation de diva qui la suivait depuis 2002, année où sur un désaccord musical, elle s'était séparée de ses deux musiciens et avait précipitée sa décision d'éviter la presse au maximum. Bien sûr, la presse anglaise et people lui consacrée un ou deux articles de temps en temps, mais rien à voir avec d'autres stars. De toute façon, elle ne voulait en aucun cas voir sa vie privée étalée aux yeux de tous.

    Et c'est ainsi que vétue d'une robe blanche et d'une petite veste en cuir, qu'Abigail se balladait, une cigarette à la main. Elle marchait tranquillement, le regard perdu. Après avoir portée sa cigarette à sa bouche, elle jetta le mégot - dans une poubelle, écologie oblige - et sortit son téléphone portable de sa pochette. Il était cinq heures du matin, mais elle se voyait très bien prendre le petit déjeuner avec une personne de son entourage. Elle appréciait la compagnie de Mose et d'Abraham, ses musiciens mais ces deux derniers avaient sûrement dut faire la fête toute la nuite - et peut être même encore à ce moment même - et ils ne seraient pas en état. Elle composa le numéro de son ami, Romain Roux, un jeune mannequin mais tomba sur sa messagerie. Elle répéta l'opération mais en composant cette fois çi le numéro de Daisy (Payne, of course) mais tomba une nouvelle fois sur le messagerie. Abi' se dit qu'en téléphonant à sa soeur, Penny, elle obtiendrait le même résultat et finit donc par laisser tomber. Elle prendrait son petit déjeuner seule. Après tout, elle passait pas mal de temps en solitaire et c'était très bien comme ça.
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MessageSujet: Re: teacher says that I've been naughty   teacher says that I've been naughty EmptyLun 16 Fév - 15:25


« rebel rebel, your face is a mess »

    Fin de soirée difficile pour Libertine. Le trottoir semblait un peu plus dur, un plus froid que d'habitude, les relents d'alcool étaient aujourd'hui un peu trop acide dans la bouche de la jeune fille. Il était clair que cette fois-ci, elle s'était vraiment surestimée. Cependant, ça ne l'empêcha pas de finir la bouteille qu'on lui passait, de se rouler la première chose qu'elle trouva dans sa poche et de se faire prendre en photo aux côtés d'autres défoncés comme elle. C'est la routine.
    Big Ben sonnait cinq heure lorsque Libertine décampa de son trottoir en quête de nouvelles aventures. Les yeux dans le vide et la démarche peu assurée, notre It Girl se lança à l'assaut des rues londonienne où déjà circulaient les premiers ouvriers se rendant au travail. Ils se retournaient vaguement sur le passage de Libertine, une expression de mécontentement sur leur visage fermé : Comment pouvait-on encore toléré ce genre de choses dans la capitale ? Baby eu envie de leur crier que c'était eux qu'on aurait dû éradiquer plutôt qu'elle, mais la vapeur de la drogue l'empêchait encore de parler. Elle passa donc son chemin, s'accrochant au premier lampadaire qu'elle croisait pour éviter de finir à quatre patte dans le caniveau. Le monde tournait décidement un peu trop vite ce matin, et Libertine avait du mal à suivre le rythme effréné que lui imposait la maigre foule. Heureusement, les poteaux étaient ses amis : immobiles, imposants, peu bavards, ils correspondaient tout à fait au genre de personne dont Libertine avait besoin en ce moment. Ce fut donc posée contre l'un d'entre eux qu'elle finit paisiblement sa soirée, profitant des dernières minutes de paix avant que son crâne ne se mette à faire vibrer, et que les éléphants dans sa tête n'entament une partie de saute-moutons.
    Ce fut également dans cette position fâcheuse que Libertine vit se dresser au loin la célèbre chanteuse du groupe Gael. Cependant Baby n'en démordit pas et continua de tourner autour de son poteau en murmurant des choses improbables censées lui faire oublier qu'elle se cognait la tête contre un poteau pour faire partir de la mal de tête. Ainsi, avec l'oreille un peu fine on pouvait entendre un murmure rauque s'élever du fond de la gorge de la jeune fille. Et si, par une quelconque curiosité on s'approchait un peu d'elle, on pouvait comprendre – ou presque – le sens de ce chuchotis désordonné.
        LIBERTINE – Les M&M's oranges ça craint, en plus les singes préfères les bleus, mais Lilic préfère les rouges, de toute manière je préfère les verts, même si le père Noël m'a dit que les marrons étaient bien meilleurs. J'aime pas le père Noël de toute façon, il craint lui aussi. Il a qu'à rester avec les teletubbies, je lui ait rien demander moi.
        Si ça s'trouve E.T. va débarquer et il me prêtera son vélo pour que j'aille frapper le père Noël : 'Route du Cie' tu parles, c'est des conneries ça, y a pas de routes vers le ciel, sinon on aurait déjà remarquer les feux rouges. Et les feu violet aussi.
    Libertine continua ainsi son discours, en suivant du regard chaque passants pressés, en faisant des grimaces à chaque adolescent boutonneux qui voulait lui apporter son aide. Comme si elle avait besoin d'un chevalier. En fait, là tout de suite, la meilleure chose à faire aurait été de se jeter dans la Tamise afin de faire disparaître définitivement les relents d'alcool, mais bien entendu, elle n'aurait pas le temps d'enjamber la barrière qu'on l'aurait déjà conduit à l'hôpital pour lui demander si elle n'avait rien de casser. Les gens ne reconnaissaient que trop bien le visage angélique de la fille d'Alden Saint. Ils l'avaient toujours connue. La seule solution pour s'en sortir aurait été de courir, mais elle n'en avait pas la force, et se serait probablement manger la barrière et cette fois-ci elle était sûre de finir à l'hôpital.
    Mais qu'à cela ne tienne, puisque que Libertine n'était pas aussi libre qu'elle voulait bien le prétendre, puisqu'elle avait dépasser ses propres limites hier soir, il fallait qu'elle assume. Aussi, profitant du visage connu d'Abigail, la jeune fille se détacha de son poteau adoré – en lui ayant du au revoir au préalable – pour se jeter sur la vague connaissance que représentait la chanteuse. Les deux filles avaient bien dû se croiser à une quelconque remise de prix, ou bien à l'anniversaire d'un ami commun. Cela était plus que suffisant pour que Libertine se trouve un compagnon de petit déjeuner – autrement dit quelqu'un qui aura de l'aspirine à mettre dans le jus d'orange.

        LIBERTINE – Hé, Abigaaaail ! Petit déjeuner ?
    En trois enjambée, la jeune fille avait rejoint la chanteuse. Les gens se retournaient toujours sur leur passage, cette fois-ci choqués de voir une personne aussi propre sur elle, et aussi classe, avec une gamine encore défoncée et toute débraillée. Cependant, ils ne se risquaient pas à ouvrir la bouche, probablement effrayé par la tenue de Libertine. De plus, ils respectaient trop Abigail, car inutile de dire que maintenant Baby l'avait démasquée. Les passants les plus âgés ou les étourdis de naissance étaient persuadés d'avoir entrevu ce visage tout à fait charmant quelque part, tandis que les plus branchés et les plus jeunes sortaient déjà leurs appareils photos et téléphones portables. On pouvait tout de même noter que personne ne demanda d'autographe, certainement maintenus à distance par Libertine. Comme quoi c'est utile d'avoir une It Girl près de soit.
    Etant donné, que la foule commençait à s'épaissir un peu trop, les deux jeunes femmes se remirent en route avant de créer une émeute ou quelque chose du genre. Il en était donc finit de l'anonymat d'Abigail pour aujourd'hui. Quant à Libertine, elle se fichait pas mal d'être suivit ou non. Elle avait finit par s'habituer à ces petits amis photographes qui la suivait partout pour immortaliser le moindre de ses gestes, parce qu'elle avait le style. D'ailleurs, Baby s'était toujours demander ce qu'ils entendaient par le style, mais inutile de les contrariés pour rien, eux aussi étaient défoncés.
    Enfin, qu'importe. Le soleil commençait finalement à poindre au loin et donc par conséquent les boulangeries et autre cafés se mirent à lever leurs rideaux, prêts pour une journée qui ne s'annonçait finalement pas trop pluvieuse. Baby maintenant un peu mieux réveillée si l'on puit dire, se mit à marcher à une vitesse tout à fait normale, en regardant les vitrines éclairées, et leurs portes trempées par la rosée du matin. Et alors qu'elle avançait au côté d'Abigail, Baby se mit à échafauder des plans pour la soirée à venir. Finalement, cette journée ne serait pas perdue, et tant mieux car Libertine ne supportait pas de devoir se reposer ne serait-ce que dix minutes. Cela explique donc les cernes violettes seules couleurs sur le visage pâle de la jeune fille. Près de trois jours qu'elle n'avait pas fermer l'oeil. Combien de temps pourrait-elle ainsi tenir avant d'elle aussi se brûler les ailes ?
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