BILLIE JEAN ••• she was more like a beauty queen.

y o u d o n' t l i e t o t h e m i r r o r

Identité :

Billie Jean Goldsmith.

Date de naissance :

Elle naquit le seize août 1986.

Lieu de naissance et nationalité :

Née à Londres, en Grande-Bretagne, B Jean est anglaise.

Âge :

Vingt-deux ans.

Emploi :

Aucun.

Avatar :

Amber Heard.

Groupe souhaité :

Fuck Me.

Autres :

t e l l m e s t o r i e s o f y o u t h

Londres, Angleterre, vingt-cinq janvier 1990.

Peter ? ... Peter !

Boooooooo !

Un cri strident retentit dans la riche villa des Goldsmith, enracinée dans les rues grises de Londres. Des bruits de pas légers se firent pourtant entendre dans le couloir principal. Une porte claqua. Le jeune Peter, âgé d'une dizaine d'années, suivit sa petite sœur, apeurée. Il souriait, un dessin parfait courbait ses dents grises, extrêmement acérées. D'une course silencieuse, il atteint la chambre de Billie Jean et frappa de son poing blanc sur le bois vernis. Après quelques instants, il retira le dentier effrayant qui représentait des dents de vampire ensanglantées, la cause de la frayeur de la jeune enfant. L'aîné des Goldsmith assaillit à nouveau la porte de violents coups.

Tu ouvres, oui ou non ?

Il tambourinait aussi sur la poignée.

Tu l'auras voulu !

Peter poussa violemment la porte, éjectant sa jeune sœur un peu plus loin. Celle-ci se redressa calmement, une main protégeant son crâne, enroulée dans ses cheveux chocolatés. Tremblante, elle leva les yeux vers son frère, qui souriait cruellement. Billie laissa échapper un sanglot avant de renifler brièvement.

Tu n'es qu'une pauvre trouillarde, tu m'fais honte !

D'un rapide geste de la main, Peter frappa violemment sa petite sœur sur sa joue blanche, qui ne tarda pourtant pas à virer au rouge. Cette atteinte furtive doucha la cadette des Goldsmith qui demeurait immobile, les yeux vides. Elle venait de subir la violence de son frère, de celui qui partageait sa maison, sa chambre, sa vie. Bien qu'elle n'ait pas de rapports très poussés avec lui, la jeune enfant ne comprenait pas ce geste cruel. Les larmes dévalèrent le visage meurtri du petit bout de femme, adossée contre le mur peint d'une couche anis. Des bruits de talons et une voix aigüe troublèrent les pensées de B Jean, qui pourtant n'arriva pas à déchiffrer les mots de la simple phrase qui retentit. Peter s'empressa de pousser la petite blonde, comme brisée et dépourvue de muscles valides, sur son lit défait avant de s'éclipser silencieusement. Le dernier regard qu'il jeta à l'enfant désarçonna un peu plus encore celle-ci, hébétée.

Londres, Angleterre, trente et un mars 1994.

Feignant d'être froide et dur, de ses yeux basculant du vert au bleu, Billie J fixait son frère. Elle essayait en effet de lui faire comprendre où elle voulait en venir. Peter réagit rapidement et, un sourire narquois dessiné sur ses lèvres harmonieuses, il décréta ses quelques mots, blessants et pourtant nécessaires pour lui, pour lui-même, cruel.

Maman, Billie a eu une mauvaise note aujourd'hui, elle comptait vous le cacher.

La jeune mère tourna brusquement son visage angélique en direction de sa fille, fidèle reproduction d'Ashton Goldsmith – père absent. Elle fronça les sourcils, rien de plus. La petite blonde, après avoir poussé un énorme soupir en remerciant ironiquement son frère, attendait la sentence de Kathryn, amère.

C'est vrai cela, Billie Jean ?

Oui

répondit l'enfant dans un murmure, subitement obnubilée par son assiette d'haricots vers, préparés par la bonne chinoise au-pair, employée de la noble famille

Il ne faut pas que tu nous caches des choses, chérie

Ce surnom affectif sonnait pourtant faux entre les dents de la froide Madame Goldsmith. Après un léger silence, BJ se risqua à relever le yeux, sa mère recommença de plus belle, d'une voix plus douce qu'auparavant.

Tu aurais dû nous le dire. ... Enfin, ne t'inquiète pas, nous avons toujours su que tu n'égalerai jamais ton frère.

De sa démarche impériale, Kathryn Goldsmith vint embrasser son enfant sur le front, ses lèvres froides grincèrent sur le visage de Billie, décontenancée. Son regard se perdait à contempler la tapisserie brune, douchée. Les paroles de sa mère l'avaient paralysée. Quelle femme aurait osé dire cela à son enfant, sa propre fille ? Un sourire illuminait pourtant les lèvres de l'avocate.

Finis de manger, ton plat va être froid.

Londres, Angleterre, dix février 2009.

Le journaliste remuait frénétiquement sur son siège, comme secoué de diverses pulsions. Il ressemblait tout bonnement à une personne dérangée lorsqu'il se conduisait de la sorte, comme s'il venait de faire une rencontre imprévue avec un revenant des cieux. Son inexpérience pour les entrevues se faisait ainsi ressentir. Il questionna, d'une voix tremblante et entrecoupée de légers silences, la déesse assise à ses côtés, qui semblait réellement l'éblouir.

Bonjour Mademoiselle Goldsmith. Est-il donc vrai que votre liaison avec votre grand chanteur a pris fin dernièrement ?

L'individu concerné l'observait, un sourire amical décorait ses lèvres pulpeuses.

En effet, je suis à nouveau célibataire.

Vous n'avez pas l'air très affligé.

C'était effectivement une bête de sexe, mais sa conversation était inexistante. Bien trop stupide pour moi, non ?

Billie Jean se trouvait là, assise dans un fauteuil inconfortable, passant à la télévision pour discuter de sa vie sentimentale. La jeune femme sourit un peu plus, amusée par l'hypocrisie dont elle faisait preuve en répondant aux questions stupides du journaliste. Elle n'avait pas de vie sentimentale, ainsi donc aucune raison d'en parler. Elle avait simplement une vie sexuelle particulièrement active et gâtée. Gâtée, j'entends par là la célébrité. Ne vous méprenez pas, BJ n'expose pas ses ébats sur la toile ou encore dans divers films osés. Goldsmith n'est autre que la jeune et riche londonienne la plus adulée par les célébrités du rock anglais. En effet, dans vos mots elle pourrait être qualifiée de la « grosse groupie qui couche avec tous les drogués du rock anglais. » Malheureusement, vos critiques et autres ragots ne changeront en rien son attitude d'allumeuse, ou encore son succès auprès de vos célébrités préférées. Ces jeunes hommes aiment plus que tout passer des nuits agitées en compagnie de la chère mademoiselle Goldsmith, fille de riches personnes d'affaire de la ville. Qui se refuserait devant de tels arguments ?

o u r l a s t d a n c e

Pseudo :

.

Comment avez-vous connu le forum :

Bazzart.

Ce qui vous y plaît le plus :

J'aime beaucoup le contexte, très intéressant à développer. Le design est également remarquable.

Un dernier mot :

Michael Jackson, King of Pop.

Code: