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 You gonna miss me when I'm gone. [Candy]

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Peace K. Dawson
fuck me, grab me, KILLME, love me.
Peace K. Dawson


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MessageSujet: You gonna miss me when I'm gone. [Candy]   You gonna miss me when I'm gone.    [Candy] EmptyMer 18 Fév - 21:21

You gonna miss me when I'm gone.
Candide Sue Jenkins & Peace Kelly Dawson

You gonna miss me when I'm gone.    [Candy] Ow98jb0 You gonna miss me when I'm gone.    [Candy] Lindsay07hw8
80eight @LJ & ceruleansun @LJ


Peace avait mal à la tête. Ça tournait. Partout, partout. Elle allait s’effondrer d’une minute à l’autre. Ses jambes tremblaient car elle ne pouvait plus supporter son propre poids, aussi parce qu’elle avait froid. Très froid. Encore que cette nuit-là, il ne pleuvait, ni neigeait. Pluie ou pas pluie, neige ou pas neige, il faisait carrément froid. Autant dire que la petite robe de Peace ne la protégeait aucunement contre ce froid incroyable qui, il lui semblait, lui glaçait le sang. Quelle idiote aussi. C’était à cause de ce gars, ce foutu con dont elle ne connaissait même pas le nom. Ce foutu con l’avait invité à une foutue fête chez lui, que de la drogue, de l’alcool et du sexe. La fête avait dégénéré, elle était partie, très vite elle était partie, laissant derrière elle sa veste et tout ce qui était sensé la protéger du froid. Quelle conne. Heureusement elle n’avait pas oublié son sac, faut dire y’avait sa came dedans. Ca explique tout. Et puis franchement elle ne savait pas trop où elle était. Allez Peace, teste-moi ça tu m’en diras des nouvelles ; ah oui ça elle avait testé. Et les nouvelles c’était que ça lui retournait complètement la tête, c’était de la bonne. De la bonne quoi ? De la bonne came, idiot. Oh tiens, c’est de la pelouse ça. Ouais on va rester là. Ses jambes lâchèrent, elle tomba sur l’herbe verte et très humide qui lui glaça encore plus le sang. Elle avait froid, bordel. Elle était seule. Où ? Elle n’en avait foutrement aucune putain d’idée. Portable. Heure. Il était trois heures et demie du matin. Elle fouilla dans son sac à la recherche d’une éventuelle cigarette, ou d’une éventuelle autre chose, beaucoup moins légale cette chose-là. Au point où elle en était de toute façon. Et puis tout le monde s’en foutait. Ce n’est pas comme si il y avait qui que ce soit pour l’en empêcher. Et de toute façon même si il y avait quelqu’un pour autant dire qu’il n’arrive pas à l’empêcher de faire quoi que ce soit. Fallait dire qu’elle était agressive quand on touchait à sa came. Ce n’était pas de sa faute. Après tout c’était Candide qui l’avait faite plonger. Ca n’était pas de sa faute, elle essayait d’y croire, de s’en convaincre, mais la vérité c’est que c’était de sa faute. Foutue façon d’être aussi influençable. Elle s’en voulait putain. Elle n’aurait jamais dus. Mais c’est trop tard maintenant, les regrets ne riment à rien. Foutus regrets. Oh bordel ce qu’il pouvait faire froid. Ce qu’elle avait froid. Ce qu’elle avait mal. Ce qu’elle était bien. Il était encore tôt. Ce n’était pas dans ses habitudes de partir d’une fête seule à trois heures, à peine. Elle aurait voulut pouvoir se relever et courir, courir, courir aussi vite qu’elle le pouvait. Pour échapper au temps qui passait, à la mort qui la poursuivait sans arrêt, qui la guettait. À l’avenir pré-détruit qui l’attendait.

Au prix d’un effort colossal quasi-insurmontable Peacy sortit un paquet de cigarette de son sac. Libération. Elle se sentait affreusement mal… Bien ? Elle ne savait pas vraiment. Un poignard semblait s’enfoncer dans son cœur. Mais elle planait sur un petit nuage. Coexistence imparfaite, les deux s’affrontaient. Contraste poignant, brûlant, étouffant, apaisant, douloureux, relaxant. La fumée virevoltait dans l’air semblant dessiner des arabesques d’une beauté extraordinaire. Le nuage était doux, confortable, elle était bien sur ce nuage douillet. Rien ne semblait avoir d’importance hormis la fumée de sa cigarette, dieu ce qu’elle était belle cette putain de fumée. Elle était orgasmique même. On ne pouvait rien inventer de plus beau, absolument rien. Oh les jolis dessins. Fumée dévastatrice et poétique. Bon dieu ce qu’elle était défoncée. Plouf. Le nuage disparu, ne resta plus que le poignard. Bien enfoncé droit dans son cœur ce foutu poignard inexistant. Un des malencontreux effets néfastes de la drogue ? La descente. Vous montiez très haut, très haut jusqu’à toucher le ciel, jusqu’à attraper le bonheur, jusqu’à apercevoir de près le paradis. Vous planiez, tout était beau, tout était parfait, tout semblait être merveilleux. Et puis d’un coup, sans crier gare vous tombiez, de haut, vous étiez toujours affreusement défoncé mais tout était monstrueusement horrible, tout était effroyablement insupportable, vous vous transformiez en parfait dépressif. Peace, dans le genre dépressive, elle était déjà pas mal, ça n’arrangeait absolument rien. Comme un foutu mal qui la rongeait de l’intérieur, qui la détruisait, qui la pourrissait… Candide. Pourquoi elle y pensait ? Pourquoi avait-elle un foutu réflex : penser à Candide dès qu’elle descendait furieusement prête à s’exploser la tête contre le premier mur, ou à se jeter par la première fenêtre ? Mystère. C’était juste là, quand ça n’allait pas elle pensait machinalement à Candide Jenkins. Oh Candide… Ca faisait mal. Elle alluma une autre cigarette. Ses yeux picotaient et sa gorge se serrait. Ca faisait atrocement mal. Candide. La seule personne qu’elle n’avait jamais aimée. Qui l’avait sacrément mise en pièce. Elle aurait pu difficilement avoir plus mal. Très difficilement. Les larmes commencèrent à couler. Foutue soirée. Pourquoi avait-il fallut que ça dégénère hein ? Bordel. Elle écrasa sa cigarette sur l’herbe mouillée. Et dans cette continuité de vices elle alluma le seul joint qu’il lui restait. Respirer. Les larmes coulaient, sans bruit, mais elle ne put se retenir plus. Elle pleura, sans retenue, rien ne pouvait les retenir. À gros sanglots, elle pleura. C’était cette came. Cette foutue came que lui avait refilé ce foutu junkie qu’elle avait connut on ne sait où. Elle ne pleurait jamais. Jamais. Candide. Elle aimerait tellement qu’elle soit là à cet instant. Elle alluma une cigarette. Encore. Contempla le téléphone qui était dans sa main droite. Chercha un nom dans son répertoire. Candide. Appuyer sur a touche verte. Porter le téléphone à son oreille. Ses sanglots étaient incontrôlables. Une voix répondit un 'oui' embrumé à l’autre bout du fil.
Candy… C’est… Peacy. Peace. S’il te plait je t’en supplie viens. Où ? Je sais pas, j’en sais rien, quelque part. Je sais pas, de l’herbe humide partout. Peut-être. Viens… Là où je t'ai dit je t'aime... Jamais dans son état normal elle n’aurait pu faire ça. Jamais. C’était quoi cette idée d’appeler Candide déjà ? C’était quoi ce plan tordu ? Bon sang. Elle avait froid bordel. Elle tenait vraiment à se faire du mal. Elle ne pouvait avoir plus mal. Vraiment ? Elle n’en savait rien. Mais elle avait un besoin quasi-vital de la voir et de l’avoir. De lui parler. De l’embrasser ? De la serrer contre elle ? De se faire mal. De se faire réellement très mal. Pour se prouver qu’elle était toujours en vie elle avait besoin de ça, besoin d’avoir mal. Besoin de hurler. Besoin de pleurer. Besoin de souffrir. Souffrir à n’en plus pouvoir respirer. À n’en plus pourvoir se relever. Aimer à en crever. Aimer à s’en rendre folle. Aimer à s’en tourner la tête. Il faisait froid ce soir. Il faisait froid dans son cœur.
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Candide S. Jenkins
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MessageSujet: Re: You gonna miss me when I'm gone. [Candy]   You gonna miss me when I'm gone.    [Candy] EmptyVen 20 Fév - 2:29

« jumping in my bed, twisting in my head
leave me »



Elle a hésité. Elle est restée un instant devant la porte d’entrée. Veste en daim dans la main droite ; Marlboro dans la gauche.



    Tic-tac. Tic-tac.-Tic-Tac…seul le bruit régulier du petit réveil posé sur sa table de nuit contrastait avec le silence régnant dans son loft londonien. Clope au bec, elle était seule. Dans son lit, sous sa couette, pour une fois, elle était seule. Seule avec des pensées des plus sombres, ses remords et ses regrets qui l'assaillaient, en compagnie desquels elle avait maintes fois cédé, avec et pour lesquels elle avait maintes fois pleuré. Personne ne le savait, personne ne le saurait. Elle était forte Candide. Elle n'était pas fragile Candide, non. Rien ne pouvait la blesser, rien ne pouvait l'atteindre, et rien ne pouvait la faire tomber. Aux yeux des autres, rien. Elle était celle qui se fichait d'absolument tout, n'est-ce pas ? Celle pour qui, tout, n'avait résolument jamais compté, pas vrai ?...
    Inepties, conneries, mensonges modelés, apparences contrôlés, vérité inavouable, vérité savamment dissimulé...Voilà ce qu'elle était, en vérité. Une vérité qu'elle gardait pour elle, au plus profond d'elle, et qui jaillissait sans crier gare. Elle allait et venait à sa guise, la torturait, l'angoissait, la rendait malade. Des va et vient incessants, s'amusant à combler son esprit de ces choses insupportables, intolérables. Elle regrettait mais savait qu'elle était fautive. Elle savait qu'elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle-même. Elle était seule avec elle même et sa conscience, cette conscience torturée comme jamais. Il y avait tellement de choses qu'elle aurait aimé ne pas faire, mais il était trop tard. Et la vie avançait, le temps s'échappait, telle une fumée, celle de sa cigarette, qui montait puis disparaissait. Et puis ça recommençait. Encore et encore. Elle contemplait cette fumée s'élever jusqu'au plafond, cette fumée qui ne retombait pas...
    Elle tira une longue bouffée sur sa cigarette, de nouveau. Encore cette fumée...puis une sonnerie. La sonnerie de son portable. Elle le sentit vibrer sur son lit et laissa sa main libre glisser jusqu'à lui. Elle fit glisser le clavier coulissant sous ses doigts, sans même jeter un coup d'œil au numéro, et le porta à son oreille.
    "Oui ?"
    Aussitôt, à l'autre bout du fil, elle reconnut la voix de son interlocutrice. Une voix qu'elle aurait reconnu parmi des centaines. Une voix que jamais elle ne pourrait oublier.
    Une voix désormais trainante, lointaine...Celle de Peacy, celle qui autrefois, fut sa Peacy. La gorge de Candide se serra. "Je t’en supplie, viens." Des frissons parcoururent le long de sa colonne vertébrale. "Là où je t'ai dit je t'aime..." Une boule se forma au fond de sa gorge. Ces souvenirs qui, une fois ayant refait surface, vous arrachent le coeur et vous font vous étouffer de vos regrets. Quand vous réalisez que oui, ce que vous avez fait, ne rimait à rien. Que vous avez mal agi et qu'en effet, vous n'auriez jamais du agir d'une telle manière, que c'est trop tard pour revenir en arrière.

    Alors oui, Candide savait parfaitement de quel endroit elle parlait. Il s'agissait de celui où Peace lui avait dit je t’aime, celui isolé, à l’est de Londres, celui où elle avait réalisé qu'elle l'aimait mais que les mots ne sortiraient jamais. Celui où elle avait réalisé qu'il était trop tard, qu'elle l'aimait et qu'il fallait cesser. Celui où elle avait compris qu'il allait falloir capituler, abandonner.
    Celui de ce jour de février où elle avait compris. Celui où elle ne voulait pas retourner. Pas maintenant. Elle ne voulait pas la revoir. Elle voulait la revoir. Elle le voulait sans le vouloir. Elle le voulait, ne voulait pas savoir. Ne pas y aller, ne pas savoir. Ne pas savoir qu'elle avait perdu, ne pas savoir ce qu'elle allait retrouver.
    Que devait-elle faire ? Elle devait bouger, réfléchir. Elle se leva de son lit et commença à faire les cent pas dans sa chambre. Peace ne lui avait même pas laissé le temps de répondre quoi que ce soit. Se devait-elle d'y aller ? Pourquoi Peace l'avait-elle appelée ? Pourquoi avait-elle ressenti ce besoin ? Autant de questions qui demeuraient sans réponse. Elle ne parvenait pas à réfléchir, il lui fallait un remontant. Quelque chose. La coke laissée en plan quelques heures plus tôt sur la table basse conviendrait. Elle se dirigea alors vers le salon et s'installa sur le canapé, face à face avec cette poudre blanche qu'elle aimait tant. Elle se pencha, aspira. Une fois, et puis un petit second pour la route.
    Maintenant, elle devait se décider. Elle avait déjà fait une énorme erreur, elle ne devait pas une seconde de plus. Non, pas cette fois.
    Alors, elle se leva, alluma une cigarette, commença de nouveau à refaire les cent pas dans son salon, la gorge serrée, concentrée. Elle attrapa alors sa veste et se dirigea vers le hall, déterminée. Cigarette au bec, elle a hésité. Elle est restée un instant devant cette foutue porte d’entrée et cette foutue poignée qu'il suffisait de tourner. Veste en daim dans la main droite, Marlboro dans la gauche. Elle demeurait là, immobile. Devait-elle avancer et aller retrouver cette voix tiraillée qui venait de l’appeler ? Tic-tac. Tic-Tac...et elle tira une longue bouffée sur sa cigarette, enfila sa veste, tourna la poignée.


    La jeune femme avait décidé de s'y rendre à pied, là-bas, et ce malgré le froid glacial et agressif des rues de Londres. Marcher lui donnait l'opportunité de réfléchir et elle en éprouvait réellement le besoin. Qu'allait-elle dire à Peacy lorsqu'elle allait la voir ? Elle l'ignorait.
    Longue bouffée sur sa cigarette. La fumée qui s'échappe et qui monte de nouveau lentement, lentement...et quelques bouffées plus tard, elle était enfin arrivée. Elle ne savait pas si elle devait en être soulagée, ou non. Elle n'y était pas encore assez préparée.
    Elle n'était pas préparée à ce qu'elle allait ressentir en la voyant seule, ici. Toutes les deux ? Elle avait peur de l'inconnu, simplement. Des sentiments présents et enfouis qui pourraient refaire surface sans le moindre carton d'invitation.

    De toutes manières, c'était trop tard. Après quelques minutes de marche, Candide était en effet arrivé là où Peacy l'avait téléphoniquement suppliée de la rejoindre. Elle prit alors son courage à deux mains et s'enfonça dans le petit espace vert envahi d'arbres. Elle avait seulement fait quelques pas que déjà, elle pouvait l'apercevoir. Elle était là, devant elle, affalée sur l’herbe humide, la tête baissée, et léger détail, certainement complètement défoncée. Elle était vêtue d'une simple petite robe noire en satin et de jolis escarpins vernis. Candide se douta qu'elle devait mourir de froid ainsi vêtue puisqu'en effet, nous étions à Londres, en plein hiver, la nuit, aux alentours de quatre heures du matin et que par conséquent, oui, il faisait atrocement froid. Même avec sa veste, elle mourrait de froid. Mais pas que de ça...

    Elle resta ainsi quelques instants, à la contempler, tirant de temps à autres sur sa cigarette. Elle était belle, sublime même. Ses cheveux aux reflets roux tombaient en cascades sur ses épaules nues. Seul la lune l'éclairait, ainsi qu'un réverbère, à proximité. Il ne pouvait cependant qu'éclairer son profil gauche, son visage baissé étant dissimulé.
    Candide redoutait de croiser son regard, d'avoir à affronter ces si beaux yeux auxquels elle avait tant de mal à refuser quoi que ce soit. De plus, elle ne voulait rien y lire. La culpabilité serait difficilement surmontable. Mais d'un côté...
    Elle détourna son regard et désorientée, elle s'est aperçu qu'elle avait complètement oublié de la fumer, sa foutue cigarette. Elle s'était consumée et un paquet de cendres était tombée sur le sol. D'un geste lasse, elle laissa tomber le mégot sur le sol et l'écrasa machinalement d'un coup de talon, sans même le regarder.

    "D'accord, bon, je suis là. Quel est le problème, Peacy ? N’ai-je pas été assez clair la dernière fois ? Pourquoi m’appelles-tu après toutes ces années de silence radio ? Qu’est-ce que tu veux ? "
    réussit-elle à dire tout en s'acharnant toujours sur le foutu mégot au sol qu'elle ne devait même pas toucher, signe d'une certaine nervosité

    Injustement et égoïstement, elle aurait voulu que là, maintenant, tout de suite, elle lui dise qu’elle l’aimait toujours et que c’était la raison de son appel.
    Injustement parce qu’elle n’en avait pas le droit après tout ce qu’elle lui avait dit et après tout ce qu’elle lui avait fait traversé.
    Egoïstement parce qu’elle savait pertinemment que la lâcheté dont elle était prisonnière l’empêcherait de le lui dire à son tour.


    « Réponds, Peacy. Pourquoi ?...»


    Silence.


    « Et puis merde à la fin, est-ce trop te demander que de me regarder ?
    D'accord, c'est trop te demander...Mais bordel Peacy, qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Je t'ai déjà absolument tout dit, d'accord ? Je sais même pas ce que je fous ici...J'ignore même la raison de ton appel. Je sais pas moi, éclaire-moi...Pourquoi ? Pourquoi ce soir ? Pourquoi moi ? Je pensais que t'avais compris. Que t'avais compris que je ne suis pas quelqu'un de bien. Je ne t'apporterai rien de bon. Bon sang, regarde-toi ce soir ! T'es défoncée ma belle, défoncée. Si tu ne m'avais jamais rencontrée, à l'heure actuelle, tu serais pas défoncée à l'héro ou je ne sais quoi...Peacy, tout ça c'est de ma faute, tu comprends ? J'étais sur ton chemin, un obstacle, un...je sais pas. Je ne t'ai jamais rien apporté de bon. Jamais. Jamais ce ne sera le cas...Alors que veux-tu ? Que veux-tu de moi ? Qu'attends-tu ? Parce que si tu as attends quelque, crois-moi, tu perds ton temps. Je n'ai rien à te donner, rien...Alors maintenant, parle-moi. Dis quelque chose. N'espère pas que je te dise que je suis désolée...Je n'y parviendrais pas. Je...Bordel, je...»



    Elle tourna la tête et bon sang ce qu'elle était belle, éclairée par ce vulgaire réverbère.
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